Les Vigneaux et Puy-Sanières votent des motions demandant l’arrêt des travaux.
La justice ne s’est toujours pas prononcée et les travaux avancent. 2 communes soulignent des manquements graves et votent des motions pour demander l’arrêt de travaux, jugés même inutiles.
Les RTE Leaks avaient révélé plus de 400 infractions commises par RTE sans que le Préfet ne réagisse, parlant de chantier « exemplaire »
Les Hauts-Alpins vivant en bordure à proximité des chantiers peuvent constater que ces manquements continuent. Dernier exemple : du béton déversé encore sur les routes au Pibou, hameau de Puy-Sanières, mettant en danger circulation et population. Des chantiers responsables de plusieurs accidents graves suite aux passages d’engins de chantier. Cet été, un cycliste a perdu un bras dans un accident avec un camion toupie.
2 communes votent une motion proposée par le collectif des 83 élus.
Ces 2 communes contestent la façon dont le chantier est mené et l’utilité d’un tel chantier, puisque d’autres solutions ont été laissées de côté.
Le 9 mars, le conseil municipal des Vigneaux a voté à l’unanimité une motion demandant « que le chantier soit arrêté pour que ce projet soit redéfini afin qu’il soit en accord avec les enjeux environnementaux, économiques et énergétiques de la vallée de la Haute-Durance. »
Il y a 1 an, cette commune avait déjà voté une motion de soutien à notre association, notant qu’Ahd ne s’oppose pas à la modernisation du réseau électrique, mais souhaitant « que cela se fasse avec des techniques modernes utilisées actuellement dans beaucoup d’autres régions (enfouissement des lignes THT), solution par ailleurs bien maîtrisée par RTE et non étudiée pour notre vallée. »
Ce 30 mars 2017, le conseil municipal de Puy-Sanières a voté également une motion (8 voix pour, 2 contre, 1 abstention) sur les mêmes thèmes.
Valérie Rossi a fait savoir aux Puysatins que chaque fois qu’elle était alertée de problèmes liés aux chantiers, elle écrivait au Préfet et au Président du conseil Départemental. Sans grands résultats pour le moment, puisque ces problèmes persistent.
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La motion votée le 9 mars 2017 par les Vigneaux