Ségolène Royale veut maintenant préserver nos paysages et la transition énergétique.
C’est à ne plus rien y comprendre !!!
La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a rendu publique une instruction en direction des préfets pour la période 2016-2018, fixant les orientations des politiques de l’écologie. Une nouvelle pierre jetée à la défaveur du projet des Parrines dans les Alpes de Haute-Provence, mais aussi contre le chantier THT en Haute-Durance.
(création du CAHA05)
L’objectif de cette instruction fixée par la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Ségolène Royal, est clair :
mettre au centre des décisions écologiques les préfets (Bernard Guérin dans les Alpes de Haute-Provence et Philippe Court dans les
Hautes-Alpes) dans le contexte de la nouvelle organisation territoriale de l’Etat (loi NOTRe) et ainsi répondre, durant l’année 2016, à la loi sur la
transition énergétique et des engagements pris lors de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21). Des priorités déclinées en plusieurs axes, impliquant directement les Alpes du Sud, résumées ici :
L’anticipation et l’accompagnement de « la transition écologique et énergétique vers la croissance verte »
(…)
Préservation des paysages
Autre point essentiel, dans des départements comme les Alpes du Sud qui vivent aussi de leurs paysages, les préfets vont devoir veiller « à ce que l’objectif de préservation et de reconquête des paysages et des ressources naturelles soit pris en compte dans les politiques d’aménagement et les projets publics. » Une annonce qui s’accorde en tout point aux arguments des associations opposées à la mise en chantier de la ligne THT, prévue par RTE en Haute-Durance, mais qui arrive trop tard, car déjà autorisée par l’État.
Le financement des infrastructures de transport et la promotion de la mobilité durable
Dans l’avenir, les Péfets de régions et de départements devront s’assurer de « l’entretien et du développement durable des infrastructures de transport qui accompagnent la croissance de l’activité économique. » Des préfets coordonnateurs des itinéraires qui devront veiller plus particulièrement à « la performance du réseau routier national (entretien et exploitation) comme élément de la compétitivité française ».
S’agissant des réseaux ferroviaires, on pense bien sûr dans ce cas au train de nuit Paris-Briançon, mais aussi aux TER régionaux, la priorité sera « à la maintenance et à la sécurité ferroviaires, malgré les difficultés occasionnées sur le planning des travaux neufs», mais aussi aux « conditions de réalisation de l’offre des trains d’équilibre du territoire.»
En matière de mobilité durable, Ségolène Royal demande aux préfets de « mobiliser les acteurs locaux pour promouvoir les nouvelles mobilités des personnes et des marchandises dont les nouveaux usages de la route et l’intermodalité. » Une demande qui devra s’appuyer notamment sur les possibilités qu’offre la Loi Macron en matière de transport par autocar. « Vous suivrez aussi la mise en œuvre des projets de
transport collectif et de mobilité durable retenus pour une aide financière de l’État, et au-delà favoriserez toute initiative des acteurs locaux en faveur de l’amélioration et de l’innovation de l’offre de transport. »